
Les Tombes à Char des élites celtiques : une tradition qui n’aurait duré que 80 ans seulement
Nous vous invitons à écouter une trés belle émission, celle de Vincent Charpentier ” Le Salon Noir ” diffusée le 30 janvier dernier sur France Culture, et dont l’invité est Bernard Lambot, archéologue, CNRS, ENS. Le thème de l’émission : ” Les Tombes à Char des élites celtiques : une tradition qui n’aurait duré que 80 ans seulement, mais ce sont les plus belles découvertes liées à l’Art Celtique , les traditions et les moeurs … ”
” Depuis plus d’un siècle et demi archéologues et pilleurs recherchent en Champagne-Ardenne, les fameuses tombes à char celtiques des 5e-4e siècles avant notre ère. Que cherchaient-ils exactement, qu’ont-ils laissé ou n’ont pas vu lors de leurs fouilles souvent brutales ? Depuis plusieurs années Bernard Lambot ouvre à nouveau ces tombes de l’élite gauloise et découvre d’exceptionnels éléments d’art celtique que les pilleurs n’avaient pas entrevus… ”


Près de 300 tombes aristocratiques à char celtique ont été découvertes. Combien de temps a duré cette tradition de Tombe à char ?
Quelles sont les méthodes pour découvrir une tombe à char ? Que nous apprennent ces sépultures sur les Elites celtiques ? Cliquez ci dessous pour écouter l’émission.
Quelques exemples :
- Tombe à char de Semide (second âge du fer)
- Deux tombes à char dans l’Oise
- Fluctuations internes de la complexité sociale au sein de la culture « Aisne-Marne ». Le Cas des tombes à char féminines
- Les tombes à char d’Attichy
- Les « tombes à char » de Vasseny (Aisne)
- L’histoire de la Roue
Lien Photo :
Découvert sur les fouilles archéologiques situées en Champagne, ce petit disque de bronze est l’un des objets les plus mystérieux produits par les Celtes : il s’agit d’une phalère destinée à orner les chars des dignitaires de haut rang. Selon Jean-Loup Flouest (professeur au musée de la civilisation celtique du Centre Archéologique Européen du Mont Beuvray), cet objet, qu’il étudie depuis plusieurs années, prouve combien on a sous-estimé les connaissances détenues par les Celtes. En effet, ceux qui ont réalisé le disque maîtrisaient très bien les techniques de découpage du cercle : on arrive à près de 190 cercles et arc de cercle pour tracer tous les éléments de cet objet. Il y avait donc un énorme travail de conception en amont de la réalisation. Basé sur les nombres 8 et 27, éléments fétiches de la numérologie enseignée par Pythagore, cet objet démontre également la circulation des échanges intellectuels entre les élites scientifiques latine et les druides celtes, qui étaient considérés à l’époque comme des pythagoriciens.” Source : www.stephanecompoint.com
Sources :